jeudi 27 novembre 2014

Une nouvelle machine chez le kiné pour se remettre au sport

J’ai testé une nouvelle machine de sport et de rééducation présentée par la société LPG, pour se mettre au sport en douceur, avec son kiné.



La société LPG a présenté une nouvelle machine de sport et de rééducation mise à la disposition des kinésithérapeutes, dans le cadre de son programme « bougez chez votre kiné ».
Cette machine à première vue compliquée est en fait la 4ème génération du modèle HUBER, et permet de se remettre doucement à la pratique sportive, ou à se perfectionner tout en maintenant sa posture.

Une prise de conscience de son équilibre

Pour commencer, je monte sur la plateforme centrale, qui comprend un mouvement multidirectionnel dans les trois dimensions, et de suivre les instructions à l'écran.
Accueillie par Dominique Ouhab, masseur kinésithérapeute dans le 14ème arrondissement de Paris, j'ôte mes chaussures et me positionne sur la machine. Le kiné a préalablement rempli mon profil sur une tablette connectée à l'appareil, en y rentrant mon âge, mon poids, ma taille et mon nom.
L'exercice de base consiste à tenter de se focaliser sur son centre de gravité, ou centre de masse, et de se maintenir en équilibre alors que la plate-forme bouge.
Je découvre alors que mon centre de gravité est trop en arrière et à gauche par rapport à sa position idéale.
« Pour renforcer sa posture comme pour éviter les problèmes de compensation, la notion d'équilibre est essentielle, m'explique Dominique Ouhab. Dans votre cas, si vous ne rectifiez pas le tir, vous risquez une usure prématurée de la hanche et du genou à gauche, et un étirement des muscles à droite. »
On comprend donc bien vite l'intérêt de la machine : elle permet au patient de se rendre compte concrètement de ses déséquilibres et de ses difficultés, et de voir sa progression rapide au fil des séances. Le suivi du kinésithérapeute est également un plus, car le patient guidé par le professionnel de santé travaille sa forme physique sur le long terme, sans se créer de douleurs. En espérant simplement que le kiné ne profite pas de cet appareil autonome pour vous laisser faire vos exercices sans aucune aide...

Une prise en charge globale

Pour le Kinésithérapeute Dominique Ouhab, l'innovation est ici « la prise en charge de l'ensemble de la personne », qui « permet une rééducation fonctionnelle et de précision ». Elle évite ainsi la fonte musculaire due à une fracture, soulage les malades du dos, et constitue un sport doux et physique à la fois. Cette nouvelle machine de sport aidera ainsi les personnes sédentaires, blessées, âgées, en situation d'obésité et de surpoids ou encore ayant récemment accouché à reprendre petit à petit une activité physique.
Mais la machine convient également aux sportifs de haut niveau qui veulent parfaire leur pratique. C'est notamment le cas de Christelle, une jeune maman qui pratique la boxe française. Celle-ci est satisfaite de la machine, qui lui permet de reproduire la posture de boxe au niveau des bras, tout en maintenant correctement son centre de gravité. Lors d'une séance, Christelle travaille à « verrouiller son tronc » pour avoir une gestuelle des bras plus précise et plus puissante.
Si ce dispositif séduit, c'est aussi parce qu'il est « tout en un ». Ainsi peut-on travailler sa souplesse et sa mobilité, sa coordination des mouvements, sa posture, son équilibre ou encore sa capacité d'endurance. Le programme comprend 360 mouvements et cinq niveaux, autant dire qu'il y a de quoi se perfectionner.

Une étude clinique à l'appui

Thibault Guiraud, chercheur Inserm et Docteur en physiologie de l'exercice, s'est intéressé à HUBER et a décidé de tester son efficacité. Avec plusieurs confrères de la Clinique Saint Orens de Toulouse, il a mené une étude clinique sur des patients fragiles, pour déterminer si cette nouvelle machine était sécuritaire et bon pour la santé cardiovasculaire.
Pour ce faire, l'équipe de recherche a effectué deux phases de tests. La première phase incluait 20 patients coronariens, c'est-à-dire ayant un manque d'irrigation et/ou un apport insuffisant de sang au cœur, et ayant subi un infarctus du myocarde 3 semaines avant les exercices. Après plusieurs séances avec l'appareil, aucun danger sur la santé cardiaque et respiratoire des patients n'a été observé.
La phase 2 a inclus 50 patients coronariens. Parmi eux, 25 ont pratiqué vélo, marche et musculation, alors que les 25 autres ont remplacé la musculation par des séances de sport sur l'appareil.
« On a constaté que cette machine permettait une amélioration de l'aptitude physique et une perte de masse graisseuse des patients, qui ne sont pas constatées chez les personnes ayant pratiqué la musculation, assure Thibault Guiraud. La balance bénéfices/risques/plaisir est très favorable. Elle est donc adaptée à la réadaptation cardiovasculaire. »

Pour le chercheur, ces résultats sont même généralisables à plus grande échelle et à tout type de patients, puisque cet appareil s'est avéré bénéfique même pour les patients les plus fragiles.


Réveils nocturnes : les médecines douces viennent à la rescousse !

Un premier réveil à une heure du matin, un autre vers trois heures, puis un troisième vers quatre heures… Le regard fixé sur le réveil, on voit les heures défiler. Et ces nuits entrecoupées de réveils nous laissent sur les rotules. Homéopathie, acupuncture et sophrologie viendront à votre secours.







Nous nous réveillons tous à la fin de chaque cycle de sommeil, soit quatre à cinq fois par nuit. En général, on ne s'en souvient pas, mais certaines personnes, au sommeil plus léger, restent éveillées plusieurs minutes et gardent en mémoire ces brèves interruptions. Le lendemain matin, elles peuvent avoir l'impression de ne pas avoir fermé l'œil de la nuit.
Mais lorsqu'on enregistre leur sommeil pendant une nuit ou les mouvements de leur corps pendant 15 ou 20 jours grâce à des bracelets connectés (les même que ceux qui enregistrent le nombre de pas effectués, de calories ingérées...), on voit bien qu'elles dorment, malgré ces réveils nocturnes. Pour autant, des perturbations hormonales, respiratoires ou digestives, mais surtout l'anxiété et la dépression peuvent provoquer des éveils nocturnes gênants.

S'apaiser avant la nuit

L'homéopathie a ici toute sa place. Boire au dîner 30 gouttes de teinture-mère (TM) de passiflore et de millepertuis diluée dans un peu d'eau. Avant de rejoindre sa chambre, prendre 5 granules d'Argenticum nitricum 5 CH ou 2 comprimés de Somdor + Mélatonine.
En période de préménopause, si vous êtes réveillée par des bouffées de chaleur, avaler chaque jour au cours d'un repas une gélule de Pycnogenol®. Une étude japonaise a en effet démontré que cet extrait d'écorce de pin maritime des Landes améliore de 35 % les bouffées de chaleur et de 27,8 % les problèmes d'insomnie qui y sont liés.

Masser "le Palais du labeur"

Essayer ce point d'acupuncture : exercer une pression de la pointe du pouce pendant vingt secondes, dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, sur le point appelé « Palais du labeur ». Il est situé au milieu de la paume de la main, sur la ligne de tête. Recommencer trois fois de suite.
Si vous vous levez pour aller aux toilettes, contentez-vous d'une lampe de poche pour ne pas tomber et retournez aussitôt vous coucher, afin d'interrompre le moins possible votre sommeil.
Levez-vous tôt le lendemain matin, même si vous avez l'impression de ne pas avoir dormi. Au début c'est difficile, mais rapidement efficace. Dans les centres du sommeil, la privation de sommeil est aujourd'hui l'un des principaux traitements pour soigner les personnes qui passent trop de temps au lit et se plaignent de mal dormir.
Se mettre à la sophrologie. A l'Hôtel-Dieu (Paris) par exemple, des ateliers de sophrologie permettent d'apprendre des techniques de relaxation basées sur la respiration et la visualisation de paysages agréables, que l'on reproduit ensuite chez soi.

Consulter si...

On a fréquemment envie d'uriner, de jour comme de nuit. Des bronchodilatateurs (diurétiques) ou une incontinence vésicale peuvent en être la cause.
On ronfle et que sa compagne (compagnon) observe que l'on cesse de respirer pendant quelques secondes plusieurs fois par nuit, si on se réveille fatigué(e) et si on a des accès de somnolence dans la journée, il peut s'agir d'apnée du sommeil.

On ressent des besoins impérieux de boire au milieu de la nuit, malgré l'humidificateur posé sur le radiateur de la chambre, le médecin recherchera un diabète de type 1, cause de déshydratation et donc d'une soif excessive.


5 conseils malins pour des ongles sains

Composé principalement de kératine et d’eau, l’ongle est comme la peau : son bon état dépend surtout de la façon dont nous en prenons soin.




Appliquez une crème hydratante

Sur vos mains et vos ongles après chaque lavage. Si c'est trop contraignant, faites-le au moins trois fois par jour. Choisissez bien votre crème : ni trop grasse, ni trop collante, et bien hydratante.

Massez de l'huile spécial cuticules

Pour relancer la circulation sanguine, stimuler la pousse et nourrir le contour, massez le soir au coucher sur et autour des ongles. L'huile est idéale pour faire disparaître les cuticules !

Limez vos ongles

Utilisez une lime en verre ou en carton au grain fin. « Il faut aller toujours dans le même sens pour refermer les écailles de l'ongle », explique Agathe Pons, manucure expert. Evitez au maximum les va-et-vient, surtout pour les derniers coups de lime.

Limitez l'usage du polissoire

Une fois par mois suffit pour ne pas fragiliser vos ongles. N'enlevez jamais votre vernis en le grattant avec vos ongles ou vos dents. Vous abîmeriez la surface protectrice de l'ongle et provoqueriez des stries.

Utilisez un dissolvant sans acétone

Objectif : ne pas déshydrater l'ongle. Lavez-vous les mains après application, afin d'éliminer les substances chimiques qu'il contient.

Protégez vos ongles en les vernissant !


« Le fait d'avoir des ongles vernis tous les jours de l'année n'est pas en soi gênant, explique Agathe Pons. C'est plutôt la façon dont ils ont été vernis qui peut poser problème. Les vernis sont des « peintures » le plus souvent composés de produits chimiques. S'ils sont appliqués directement sur la surface de l'ongle, ces substances nocives peuvent pénétrer dans l'organisme. » Le vernis les rigidifie et les protège. Utilisez toujours une base en premier.


Shampooing pour cheveux colorés : comment choisir le bon ?

Plus poreux, plus sensibles, les cheveux colorés sont plus fragiles. Ils ont donc besoin de formules douces, qui protègent à la fois les longueurs et la couleur.




Shampooing pour cheveux colorés : ce qu'il doit contenir

- De l'eautout shampooing en contient à peu près 70 %.
- Des tensio-actifs : ces agents lavants (environ 20 % de la formule) emprisonnent salissures et gras et les entraînent avec l'eau. Ils sont associés entre eux pour laver sans décaper. Certains shampooings pour cheveux colorés allient des tensio-actifs anioniques (chargés négativement) à des sulfates et autres amphotères (chargés à la fois positivement et négativement) plus doux pour compenser l'effet détergent des premiers. D'autres sont dépourvus de sulfate, qui par leur effet détergent ternissent les pigments des colorations.
- Des antioxydants : le plus souvent, il s'agit de la vitamine E. La chevelure gorgée d'eau conduit plus facilement les molécules d'oxygène, ce qui entraîne une oxydation rapide de la coloration. Les antioxydants sont ajoutés pour compenser ce phénomène, ce qui permet de conserver plus longtemps les pigments sur la chevelure.
- Un agent de soin : il lisse la surface du cheveu et referme les écailles. Ce sont des polymères cationiques (chargés positivement) qui se fixent, tel un aimant, à la surface des cheveux, dont la kératine est chargée négativement, lorsqu'ils sont abîmés. Résultat, la chevelure est lissée, sans pour autant être alourdie.
- Un agent anti-humidité : ce sont des corps gras qui jouent ce rôle de barrière. Ils peuvent être d'origine synthétique (type silicone) ou végétale (huiles).
- Des conservateurs : car tout produit contenant beaucoup d'eau est facilement contaminable.

Shampooing pour cheveux colorés : ce qu'il faut surveiller

- Les tensio-actifs trop agressifs pour plus de douceur, il faut un cocktail de tensio-actifs différents et qui se complètent. Vérifier s'il y a des sulfates (sodium laureth sulfate, sodium lauryl sulfate ou ammonium lauryl sulfate) qu'ils soient bien accompagnés d'agents moins irritants, type decyl glucoside et cocamidopropyl betaïne.
- Les sels métalliques : ils sont néfastes pour les cheveux colorés, car ils sont incompatibles avec la solution oxydante des colorations et peuvent abîmer, voire casser les cheveux. Ce sont le chlorure de calcium et le bromure de magnésium sur la liste des ingrédients.

Shampooing pour cheveux colorés : avec ou sans sulfates ?


On en a beaucoup entendu parler dernièrement, car ces tensio-actifs terniraient les colorations au fil des shampooings. Résultat, ils ont été enlevés de nombreuses formules. Ce sont pourtant les agents lavants qui nettoient le mieux les cheveux ! En fait, il est intéressant d'utiliser un shampooing sans sulfates si l'on a une couleur fragile, comme un blond ou un cuivré intense ou si on se lave les cheveux tous les jours. Sinon, les sulfates ne seraient pas si mauvais que ça pour la tenue de la couleur.


Médicament en unidose : attention aux confusions !

L’Agence nationale de sécurité des médicaments alerte les Français sur les possibles confusions entre les médicaments présentés sous forme d’unidose. Des erreurs qui peuvent parfois être graves, notamment chez les enfants.



Collyre, dosette antiseptique, sérum physiologique... Tous ces médicaments ont une présentation très semblable qui peut facilement entrainer une confusion quand on est dans l'urgence. C'est pour éviter ces erreurs que l'ANSM a lancé hier une grande campagne de sensibilisation auprès des patients qui utilisent des médicaments en dosettes. Entre 1985 et 2013, l'ANMS a reçu plus de 600 signalements d'erreurs. Les premières victimes de ces erreurs sont les nourrissons, qui représentent 42% des accidents ; 20% sont des enfants (plus de 2 ans) et 4% des nouveau-nés (moins de 1 mois). La majeure partie des erreurs surviennent au domicile et est réalisée par les parents ou par l'entourage.
Les affiches de la campagne rappellent que 64% des accidents viennent d'une confusion entre le sérum physiologique et la chlorhexidine, un désinfectant pour la peau. Une erreur qui peut entraîner des convulsions chez les enfants les plus jeunes. Dans 17% des cas, les conséquences sont graves, même si un seul décès a été rapporté à l'ANSM.
L'ANSM rappelle quelques conseils de base pour éviter les confusions entre les dosettes :
- Lire attentivement les mentions inscrites sur l'étiquette des unidoses et vérifier la voie d'administration du produit
- Ne pas identifier le produit uniquement par sa présentation sous forme d'unidose
- Conserver les unidoses dans leur boîte d'origine (hors de la portée et de la vue des enfants)
- Ne pas ranger au même endroit les unidoses destinées au lavage de nez ou des yeux, comme le sérum physiologique, et celles destinées à la désinfection de la peau, comme la chlorhexidine
- Eliminer l'unidose après son utilisation, même si elle contient encore du produit, puisqu'elle est à usage unique


mercredi 26 novembre 2014

Taches brunes sur la peau : il y a du nouveau !

Sur le front, les joues, mais aussi sur les mains ou le décolleté, les taches apparaissent après une exposition au soleil, avec l’âge ou pendant une grossesse. Pour les effacer ou les atténuer, les solutions ne manquent pas, car la recherche a fait d’énormes progrès.


L'hyperpimentation touche un nombre croissant de femmes, quelle que soit leur carnation et leur type de peau, constatent de nombreux dermatologues... Sous l'action du soleil, des variations hormonales et/ou du vieillissement, les troubles de la pigmentation se présentent sous la forme de taches, mais aussi de perte d'homogénéité et de teint terne. Cela concerne les zones les plus exposées comme le visage, le décolleté, les jambes et le dos des mains.
Pour le Dr Philippe Deshayes, dermatologue, et consultant scientifique auprès des laboratoires Vichy, « effacer les taches est une demande en augmentation chez des femmes de plus en plus jeunes. D'autant que le brassage des populations crée un métissage de peaux qui présente une forte instabilité pigmentaire avec des zones plus foncées et d'autres plus claires. »

Il y a taches et taches

La tache est due à une hyperpigmentation de la peau, qui devient plus foncée que la zone qui l'entoure. Elle résulte d'un excès de mélanine, répartie de manière irrégulière. Les causes et le stock de ces pigments peuvent être variables. D'où, différents types de taches : le melasma ou chloasma (masque de grossesse) inhérent à un désordre hormonal ; le lentigo actinique (tache solaire) ainsi que le lentigo sénile, lié à l'âge et pouvant être aggravé par le soleil ; les taches post-inflammatoires, qui apparaissent suite à une agression de la peau (cicatrices d'acné, brûlures, frottements des lunettes sur le nez, etc.).
Par ailleurs, les taches évoluent par étapes...
La tache naissante. Excessivement stimulés, les mélanocytes situés dans la couche inférieure de l'épiderme produisent un surplus de mélanine qui remonte à la surface, altérant son uniformité, sans que la tache ne soit visible à l'œil nu.
La tache installée. Les excès de mélanine colonisent les couches supérieures de l'épiderme. Résultat, les taches s'installent et deviennent visibles.
La tache récurrente. Si les amas de pigments peuvent être éliminés en surface, les mélanocytes eux restent déréglés. Leur environnement dans l'épiderme et le derme, le mélanotope, continue d'être perturbé par des phénomènes micro-inflammatoires chroniques. La tache peut réapparaître à tout moment.
Une fois qu'elles sont là, les taches partent difficilement, et reviennent très facilement si on ne se protège pas ! Une protection solaire 50 +, un chapeau et des lunettes de soleil de mars à octobre sont de mise si l'on veut vraiment qu'elles restent peu visibles. Penser aussi à mettre des gants l'hiver, et dès qu'il fait beau, pour jardiner par exemple. Ne pas oublier également de se protéger au ski ou sous les tropiques ! L'hiver ou au long cours, le recours à un sérum contenant de puissants anti-oxydants, comme la vitamine C ou le resvératrol, constitue également une bonne prévention.

Chez le dermato, 3 solutions efficaces

Aujourd'hui, « nous pouvons mieux évaluer l'efficacité des traitements cosmétiques et médicaux (peeling, laser...) que nous proposons à nos patientes», précise le Dr Philippe Deshayes. Grâce à la recherche, les mécanismes de formation des taches, de la création de la mélanine au plus profond de la peau jusqu'à son apparition à la surface de l'épiderme, sont mieux connus. On sait désormais que les surplus de pigments peuvent non seulement se loger en surface, mais aussi en profondeur. Or, s'il est plus ou moins aisé d'éliminer par exfoliation ce qui se trouve en surface, il est plus difficile d'agir efficacement et sans risque, au niveau du derme.
Les traitements ont pour mission d'éliminer par exfoliation ou de détruire physiquement les amas de pigments présents dans la peau. Le praticien doit trouver un équilibre afin d'être assez efficace sans être trop agressif pour la peau, au risque de provoquer l'effet contraire de celui recherché, à savoir une hyperpigmentation post-inflammatoire. Pratiquées exclusivement entre octobre et mars en raison de l'éviction solaire indispensable, ces méthodes sont donc à employer au cas par cas avec beaucoup de précaution, notamment chez les phototypes foncés, avec un nombre de séances variables et des résultats qui ne sont pas garantis.
Le trio de Kligman, une crème contre les lentigos solaires, le melasma et les taches d'acné
Cette crème médicale dépigmentante prescrite par le dermatologue est le traitement de référence des taches. Il associe trois actifs puissants : hydroquinone, hydrocortisone et trétinoïnes. Les dosages sont variables en fonction du type de tache. C'est un traitement à court terme, deux mois le plus souvent, en raison des effets secondaires possibles (irritations, atrophie) et des risques de décoloration de la peau. Prix : environ 30 € le tube.
La cryothérapie contre les lentigos solaires
Simple et économique, cette méthode consiste à appliquer de l'azote liquide à -196 °C sur chaque tache brune. On obtient ainsi une nécrose épidermique localisée. Ce qui permet de débarrasser la peau de l'hyperpigmentation à 80 %. Des sensations de brûlure modérée sont ressenties pendant quelques minutes. La peau est marquée pendant 8 à 10 jours. La séance dure 15 à 20 minutes. Compter 1 à 2 séances à 2 mois d'intervalle, puis 1 séance d'entretien par an. Prix : celui d'une consultation dermatologique, soit environ 80 €.
Les peelings contre les taches solaires, le melasma et les taches post-inflammatoires
A base d'acide glycolique à 20 % et d'acide kojique ou de TCA (acide trichloracétique) à 20 %, le peeling moyen permet d'exfolier la surface de l'épiderme afin de stimuler le renouvellement cellulaire et faire peau neuve. Mais il n'est que peu efficace sur les taches installées, dont les pigments se localisent dans le derme. A l'aide de cosmétiques à la vitamine C et aux acides de fruits (associés à une protection solaire 50 +), la peau doit être préparée un mois avant.
Cela permet de rendre la couche cornée plus uniforme et perméable, de stimuler le renouvellement cellulaire et de limiter les risques de rebond pigmentaire. Une sensation de coup de soleil, des rougeurs, des tiraillements et une légère desquamation persistent pendant 48 h à quelques jours, dans le cas du peeling au TCA. Les taches sont estompées de 50 à 80 %. La séance dure de 20 à 30 minutes. Compter 3 séances à 1 mois d'intervalle puis 1 séance d'entretien tous les 6 mois. De 150 à 200 € la séance.
Les lasers contre les lentigos solaires
Selon la longueur d'onde utilisée, les lasers ciblent la couleur du pigment afin de le brûler et donc de le détruire. La méthode est délicate, car la chaleur dégagée par le laser peut aggraver l'hyperpigmentation. Certains dermatologues le déconseillent de plus en plus sur le melasma en raison des risques importants d'inflammation après l'intervention. Les lasers pigmentaires Q-Switched peuvent traiter les lentigos solaires. Leurs résultats sont aléatoires, car les pigments ne sont pas toujours assez foncés pour être détruits. Les lasers vasculaires KTP peuvent parfois s'avérer plus efficaces.
Au cours de la séance, les sensations de chaleur intense et de picotement sont apaisées par un souffle d'air froid. Les rougeurs perdurent de 24 à 48 h et de petites croûtes sont visibles quelques jours. Immédiatement après un traitement au laser, le recours à une séance de lumière froide ou LED permet d'apaiser l'inflammation. La séance dure de 20 à 30 minutes. Compter un minimum de 3 à 5 séances. Prix : 100 à 300 € la séance.

A la maison, des cosmétiques plus actifs

Pour lutter contre les troubles pigmentaires, un bon produit anti-taches (crème ou sérum) doit agir sur quatre front. L'exfoliation avec des actifs comme les acides de fruit ou l'acide salicylique, qui assurent le renouvellement épidermique. L'inhibition de la tyrosinase, cette enzyme responsable de la fabrication de la mélanine, grâce à des actifs comme l'arbutine ou le résorcinol. Une action anti-inflammatoire pour calmer les mécanismes d'inflammation avec du dexpanthénol ou du niacinamide. Une action anti-oxydante avec des vitamines C, E, de l'acide férulique, qui limitent l'action délétère des radicaux libres. Des filtres solaires peuvent être également intégrés à la formule.

Ces soins cosmétiques fonctionnent sur le même principe que les soins dermatologiques, mais avec des actifs moins puissants, non irritants et sans risque. L'application se fait directement sur les taches dès leur apparition, et ce jusqu'à ce qu'elles s'estompent. Il faut s'armer de patience, car les résultats ne sont visibles qu'à partir de deux à trois mois de traitement. Et savoir qu'un soin cosmétique n'est pas une baguette magique : Il ne peut éliminer totalement une tache.




Plan Ebola : la France se prépare au pire

Le plan national de prévention et de lutte contre Ebola a été présenté ce Mercredi 26 novembre. De quoi se préparer efficacement à tous les scénarios, jusqu’aux plus improbables, sans quitter des yeux la réalité épidémique de la maladie.



A la demande du Président de la République et du Premier Ministre, le secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN) a présenté Mercredi 26 novembre le plan national de prévention et de lutte contre Ebola.
Epais de 62 pages, le document a été adressé aux préfets et aux directeurs des Agences Régionales de Santé (ARS).
D'après Louis Gautier, ce plan se veut « ciblé, réactif et adaptable », et a « une valeur pédagogique. » Et s'il est destiné en premier lieu aux responsables gouvernementaux et aux représentants de l'Etat au niveau territorial et à l'étranger, ce plan concerne aussi les professionnels de santé, les élus des collectivités locales ou même le grand public. L'ensemble des services d'urgence, des services funéraires ou encore des transports internationaux français pourraient également être concernés si la maladie se répandait massivement dans l'Hexagone.

Une aide à la décision

Afin de réagir au mieux à la maladie, le plan présente trois situations majeures ainsi que les mesures à mettre en place pour chacune d'entre elles.
En l'absence de cas sur le territoire, le rapport indique que nous sommes dans la 1ère situation : il s'agit de limiter l'introduction du virus sur le territoire français, en mettant en place des contrôles sanitaires renforcés dans les aéroports notamment.
Dès lors qu'un cas au moins est détecté, il s'agit de limiter la propagation du virus dans l'Hexagone, en isolant la personne touchée et en prenant en charge celles qui ont été en contact avec le malade. Enfin, la 3ème situation concerne le risque de contamination de ressortissants français à l'étranger, dans la zone épidémique. Il s'agit alors d'organiser au besoin le retour préventif ou d'urgence des expatriés et d'informer au maximum quant aux risques liés à la zone épidémique.
Le plan adresse également aux ressortissants français une liste des hôpitaux les moins à risque, où l'on peut se faire soigner sans craindre d'être contaminé par la fièvre hémorragique.
« Si nos ressortissants ont le sentiment que l'on ne prend pas en compte leur sécurité, il y aura des départs massifs » assure Didier Le Bret, directeur du centre de crise du ministère des affaires étrangères, avant d'ajouter que ces départs pourraient avoir des conséquences importantes sur l'économie des pays touchés.

Se préparer au pire

Pour Louis Gautier, « il faut se préparer au pire » et à tous les scénarios, « en restant au plus près de la réalité épidémique. » Dans ce sens, les concepteurs du plan ont tenté d'identifier quelles structures seraient en mesure d'accueillir des malades si les 13 établissements de santé de référence, dotés de chambres d'isolement de haute sécurité, étaient surchargés.
Ce sont ainsi une soixantaine de lits supplémentaires qui pourraient être apprêtés en cas de besoin.

En règle générale, le plan développe une stratégie globale de prévention et de lutte contre Ebola, en prenant en compte tous les secteurs à renforcer, pour « assurer la continuité de la vie sociale et économique. »



Laryngite : comment retrouver sa voix ?

Mal à la gorge ou un peu plus bas ? Le plus gênant, c’est la voix enrouée, voire plus de voix du tout ! Quand le larynx est enflammé, il faut surtout le protéger.




Le plus souvent, un virus est à l'origine de l'infection. Pas d'antibiotiques donc, mais un traitement pour soulager les symptômes. Et surtout le silence. Les cordes vocales sont un organe fragile. Si on les sollicite trop durant cette période, on risque de les abîmer, et même de provoquer la formation de polypes. Le risque : voir sa voix modifiée ou rester enrouée quelque temps, voire définitivement (extinction de voix). Pendant 2 à 3 jours, il faut donc protéger ses cordes vocales au maximum en évitant de parler, même en chuchotant, tant que c'est possible. Et éviter évidemment de chanter !

Agir contre l'inflammation

On peut prendre de l'ibuprofène (6 comprimés de 200 mg/jour maximum), des inhalations à base d'huile essentielle d'eucalyptus et/ou de thym (4-6 gouttes par litre d'eau bouillante) ou en dissolvant une cuillère à café de Vicks Vaporub ou d'Euvanol dans de l'eau chaude. Contre l'infection, prendre des pastilles ou des sprays antiseptiques (Hexaspray, Drill...) et contre l'enrouement, des pastilles ou des collutoires à base d'érysimum (Euphon, Activox, Vocadys...), des pastilles homéopathiques (Homéovox, Voxpax...). De 3 à 6 prises par jour, selon le médicament.
La laryngite s'accompagne rarement de fièvre. Mais si la température monte, il est conseillé de se faire examiner. Si la douleur est importante, le médecin peut prescrire une cure courte de corticoïdes. Si la voix ne s'est pas du tout améliorée après une semaine, ne pas hésiter à prendre un rendez-vous chez son médecin. Un autre facteur est peut-être responsable des symptômes : kyste, œdème lié au tabac, suite d'une sinusite...

5 astuces pour soulager sa gorge

Boire beaucoup d'eau pour réduire la gêne et la douleur ressentie au fond de la gorge. Froide ou chaude, mais jamais bouillante.
Optez pour des boissons bienfaisantes : 2 ou 3 fois par jour, une cuillère à soupe de miel et le jus d'un demi-citron dans une grande tasse d'eau chaude apaiseront votre gorge. Vous pouvez compléter en buvant une ou deux infusions bienfaisantes : 2 g de thym ou de pin sylvestre, ou encore 3 ou 4 feuilles d'eucalyptus dans une tasse d'eau chaude combinent l'hydratation et les vertus apaisantes et anti-infectieuses des plantes.
Sucer des pastilles pour la gorge ou mastiquer des chewing-gums au cours de la journée. En faisant saliver, ils soulagent.
Humidifier l'air ambiant. Fuir les atmosphères enfumées ou surchauffées.

Préférer des aliments liquides ou mous. En cas de douleur, éviter ceux qui sont acides ou trop salés.


E-cigarette : efficace pour diminuer sa consommation de tabac

Selon une étude scientifique belge, l’e-cigarette constitue bel et bien une solution pour arrêter le tabac, ou du moins pour en diminuer sa consommation.



Malgré son caractère hautement controversé, la cigarette électronique constituerait bien une aide pour arrêter de fumer ou au moins pour diminuer sa consommation de tabac. C'est ce qui ressort d'une étude menée par quatre chercheurs de l'université de Leuven et de l'University College Antwerp en Belgique, publiée dans l'International Journal of Environmental Research and Public Health.
Pendant 8 mois, l'équipe s'est intéressée à 48 fumeurs, sans désir d'arrêt du tabac, répartis au hasard en trois groupes : les deux premiers groupes utilisaient la cigarette électronique alors que le groupe contrôle ne fumait que du tabac classique.
Lors des deux premiers mois, seuls les deux groupes « e-cigarette » ont été autorisés à fumer ou à vapoter à loisir, alors que le groupe témoin était privé de cigarette.
Pour mesurer les envies de fumer et les symptômes de privation, les chercheurs ont organisé des sessions au laboratoire pour les groupes 1 et 2 : chaque participant devait s'y présenter après 4h d'abstinence tabagique, et y fumer une cigarette électronique.
Dans un second temps et durant six mois, tous les participants ont pu avoir accès à la cigarette électronique.
A la fin du suivi, 21% des participants avaient cessé de fumer, et 23% avaient au moins réduit leur consommation de cigarette. Dans les trois groupes, le nombre de cigarettes fumées a chuté de 60% par rapport au début de l'étude.

Une baisse du désir de fumer

Dès la première session en laboratoire, les scientifiques ont observé que le fait de vapoter après 4h d'abstinence réduisait le désir de fumer de la même façon que si l'on fumait une cigarette normale. Mais après les deux mois d'observation, 34% des personnes des groupes « e-cigarette » avaient cessé de fumer du tabac, alors qu'aucun arrêt du tabac n'a été observé dans le groupe contrôle.
« Les trois groupes présentent des résultats similaires avec l'accès à l'e-cigarette, fait remarquer le professeur Frank Baeyens, co-auteur de l'étude. Le taux de réduction et d'abandon du tabac est ici à comparer aux 3 à 5% de fumeurs qui y parviennent à la seule force de leur volonté. »
Les auteurs de l'étude ont ainsi conclu que le fait de fumer des cigarettes électroniques était significativement efficace sur la réduction de l'envie de fumer et sur les symptômes de privation. Cependant, les cigarettes électroniques ne suppriment pas la dépendance comportementale, qui demeure un facteur important de reprise potentielle du tabac.