jeudi 19 février 2015

Règles : que faire quand elles sont trop abondantes ?

Des règles frôlant chaque mois l’hémorragie, c’est gênant et fatiguant. Et nombre de femmes n’en parlent pas à leur médecin. Pourtant des solutions existent pour réduire le flux et en éviter les conséquences : fatigue et anémie.







« Pour savoir si des règles sont trop abondantes, le plus simple est d'observer la fréquence de changement des protections et la durée des règles. Plus de 6-7 fois par 24h, ça devient généralement une vraie gêne, surtout si cela dure plus d'une semaine », précise le Dr Béatrice Guigues, gynécologue à Caen et vice-présidente du Collège national des gynécologues-obstétriciens français. Des règles normales durent entre 3 et 5 jours pendant lesquels on perd en moyenne 35 ml de sang. Mais chez certaines femmes, le flux menstruel peut atteindre 50 ml (on parle alors d'hyperménorrhée), voire dépasser 80 ml en cas de ménorragies.

Corriger une éventuelle anémie

Avec de telles pertes de sang chaque mois, les globules rouges se mettent à manquer et des signes d'anémie peuvent apparaitre. Fatigue, teint pâle, vertiges ou essoufflement au moindre effort témoignent d'une carence en fer causée par ces saignements réguliers que le fer contenu dans les aliments ne parvient plus à compenser.
Une supplémentation en fer, sous forme de comprimés, est souvent nécessaire pendant quelques mois. Dans la majorité des cas, hormis l'anémie, il n'y a rien de grave. « Mais il faut quand même s'en assurer. Une échographie permet de vérifier que l'abondance des règles n'est pas liée à la présence dans l'utérus d'un polype, d'un fibrome ou d'endométriose », précise le Dr Guigues. Si les règles ont toujours été abondantes, il peut s'agir aussi d'un trouble de la coagulation comme le syndrome de Willebrand.
Mais le plus souvent, la cause de ces règles quasi hémorragiques est hormonale. En particulier à l'adolescence et à l'approche de la ménopause, un déséquilibre peut survenir entre les taux des deux hormones féminines (l'œstrogène et la progestérone). La paroi utérine s'épaissit et les règles en deviennent alors anormalement abondantes. Il faut alors en parler à son médecin.
Les compléments en fer changent la vie des femmes anémiées par leurs règles abondantes, confirme une étude suédoise. Après une cure d'un an, ces femmes avaient plus d'énergie et d'interactions physiques et sociales, moins d'angoisses et d'épisodes dépressifs. Le problème, c'est que la supplémentation en fer occasionne souvent des troubles digestifs : constipation, nausées, voire vomissements et selles noires. Il faut donc utiliser ces compléments à la plus petite dose efficace et mettre toutes les chances de son côté en adoptant une alimentation qui facilite l'absorption du fer. Si les agrumes, riches en vitamine C, sont fortement conseillés, on freine en revanche sa consommation de thé, de café et de produits laitiers.

Adapter sa contraception

Prendre la pilule, notamment lorsqu'elle est combinée ou à la progestérone, peut permettre de réduire le flux menstruel. En cas de port d'un stérilet, mieux vaut éviter le stérilet au cuivre, connu pour augmenter les saignements et préférer celui à la progestérone.
« Si les modifications de contraceptifs ne suffisent pas, certains médicaments comme les anti-fibrinolytiques qui empêchent la destruction des caillots au moment des saignements ou les anti-prostaglandines qui diminuent le flux peuvent être utiles », poursuit la spécialiste.

En dernier recours, une petite opération chirurgicale permettant de réduire l'épaisseur de la muqueuse utérine à l'origine des saignements peut être envisagée. « Mais on préfère réserver cette option aux femmes qui n'ont plus de projet de grossesse », précise Béatrice Guigues.

Toxine botulique : efficace pour effacer les rides

Lorsque les rides, les ridules, le manque de fermeté s’installent, les techniques de comblement et de lissage comme la toxine botulique viennent au secours de notre visage. Que peut-on en attendre ?




La toxine botulique est une neurotoxine utilisée à l'origine dans le domaine médical en ophtalmologie et en neurologie pour traiter des problèmes de strabisme et de blépharospasme (contractions répétées des paupières) ou d'hémispasme facial.
La toxine botulique est sécrétée par la bactérie Clostridium botulinum. Le produit qu'on injecte est un médicament contenant de la toxine botulique de type A, c'est-à-dire une protéine purifiée produite en laboratoire.
Aujourd'hui, la toxine botulique et l'acide hyaluronique sont souvent associés afin de d'obtenir la meilleure correction possible, qui respecte l'harmonie et le naturel des traits. Ainsi, pour le haut du visage, on gomme un air fatigué et l'on ouvre le regard grâce à la toxine botulique. Pour le bas, des injections d'acide hyaluronique rétablissent un sourire apaisé et détendu. Par exemple, lorsque laride du lion est très marquée, une injection de toxine botulique permet d'obtenir une amélioration de 80 %. Il reste une cassure du derme qui peut être remplie, une semaine après, avec une injection d'acide hyaluronique. Le résultat atteint alors 100%.

Traiter la ride du lion, la patte d'oie...

Cette toxine sert à traiter les rides d'expression du visage, notamment pour le traitement des rides intersourcilières (ride du lion). Son injection en petites quantités, directement dans les muscles responsables de la formation des rides d'expression, permet de les relâcher et donc de les faire disparaître. En particulier : ride de la glabelle (froncement au milieu du front entre la racine des sourcils), ride du lion, patte d'oie, angle commissure de la bouche (pour les plis d'amertume), cou.
Quelques sensations de picotements ou de brûlures très fugaces dues au produit sont fréquentes. Dans la majorité des cas, le visage ne comporte aucune trace. Quelques ecchymoses ou rougeurs peuvent apparaître là où la peau a été piquée, mais c'est rare. On peut ressentir une impression de « peau cartonnée » sur le front, des maux de tête ou de légères nausées, surtout après la première séance. Pendant quelques jours, il faut éviter le soleil, ne pas se frotter les yeux, ne pas prendre d'avion, ni pratiquer de sport. La toxine botulique est contre-indiquée en cas de grossesse, de maladies neurologiques et neuromusculaires.

Un résultat qui dure de 4 à 6 mois


Cela dépend de la force du muscle, très différente d'une personne à l'autre. Le résultat dure de quatre à six mois pour les rides marquées, neuf mois à un an pour des rides très peu prononcées, dans le cas d'une femme jeune et en prévention pour retarder la cassure de la ride. Un bon médecin fera une première injection relativement légère, puis une retouche éventuelle, comprise dans le prix, quinze jours plus tard.

Enfant : votre bébé est-il un BABI ?

Difficilement satisfaits, les BABI sont des Bébés aux Besoins Intenses. Ils ont constamment besoin des bras de leurs parents pour être rassurés. Nos conseils pour ne pas se sentir désarmée face à ces bouts de chou qui ne laissent aucun répit.  






C'est un pédiatre américain, le Dr Sears, qui, dans les années 80, a défini les BABI (bébés aux besoins intenses) selon des critères très précis. « Il y a toujours eu des enfants plus difficiles, plus demandeurs que les autres, nuance le Dr Sarah Bursaux, pédiatre à Paris et co-auteur de "La première année de Bébé, c'est malin" (éd. Leduc. s). Ce qui est nouveau, c'est qu'on les regroupe sous cet acronyme et qu'on essaie aujourd'hui de trouver comment satisfaire leurs besoins spécifiques. » Les mamans sont nombreuses sur les forums à évoquer la difficulté de répondre aux besoins de ces bébés. Mais le phénomène est encore peu reconnu en France.

Cris, pleurs, colères sont exacerbés

« Ce sont souvent des enfants qui dorment peu, qui se réveillent dès qu'on les pose et qui pleurent beaucoup, note le Dr Bursaux. Leur rythme est épuisant, car il faut les prendre dans les bras non-stop. » Impossible en effet pour les BABI de s'endormir en poussette ou en voiture, qui bercent généralement les tout-petits. Ils ont aussi une sensibilité exacerbée, qui les pousse à réagir intensément aux événements (cris, pleurs, colères etc.).
Rarement satisfaits, ils sont très difficiles à calmer et ne supportent pas d'aller dans les bras d'autres personnes que leurs parents. « En fait, ce sont des bébés très insécures, poursuit la pédiatre. Ils ont d'ailleurs fréquemment besoin de téter pour être rassurés. » Doués d'une activité motrice incessante, ce ne sont pas pour autant des enfants hyperactifs.
Consulter un pédiatre est la première chose à faire. Ces pleurs continuels peuvent en effet être dus à des coliques, un reflux ou des poussées dentaires douloureuses. Prenez ensuite le temps de l'observer pour savoir comment répondre à ses demandes. S'il se trouve rassuré dans vos bras, procurez-vous une écharpe ou un porte-bébé. Une fois apaisé, vous pourrez ainsi vaquer à vos occupations.

Pas de panique, ce n'est pas définitif !

Maintenez sans cesse le contact avec lui en l'installant dans la même pièce que vous ou en lui parlant. Massez-le pour le détendre. L'ostéopathie et l'homéopathie peuvent aussi vous aider. Mais ne restez pas seule. Si vous vous sentez dépassée, ne le laissez pas pleurer des heures, cherchez plutôt de l'aide auprès d'un professionnel, des astuces auprès d'autres parents passes par là. (forums sur Internet, groupes de parole à la PMI).

« En général, quand l'enfant se met à explorer le monde par ses propres moyens, rassure le Dr Bursaux. Dès qu'il s'assoit, rampe ou marche, il trouve lui-même de quoi satisfaire ses besoins et se trouve moins frustré. » L'entrée à l'école, vers 3 ans, peut aussi débloquer bien des choses : l'enfant découvre que tout ne tourne pas qu'autour de lui et s'ouvre davantage aux autres.

5 conseils pour faciliter une grossesse

On peut tomber enceinte du premier coup, mais le plus souvent, il faut attendre six mois. Pas de panique donc si au bout de trois mois, vous ne voyez rien venir… Voici comment mettre toutes les chances de son côté.





Cibler la bonne période

Un couple sans problème particulier a une chance sur quatre de démarrer une grossesse chaque mois. Comme le cycle de la femme est d'environ 28 jours, et que l'ovulation survient vers le 14e jour, il est important d'avoir un rapport sexuel, si les cycles sont réguliers, pendant cette période-là. « Mieux vaut avoir un rapport par jour avec une éjaculation volumineuse, que de multiplier les rapports avec un volume de sperme moins important à chaque fois », précise le Dr Jannet, gynécologue, obstétricien.

Adopter la bonne position

Le vagin est le réservoir qui reçoit le sperme lors de l'éjaculation. Celui-ci doit ensuite remonter vers l'utérus pour aller rencontrer un ovule éjecté par l'ovaire. On peut lui faciliter la tâche en adoptant les bonnes positions. En position dite du missionnaire, par exemple,« il est recommandé de surélever les fesses au moyen d'un petit coussin pour favoriser cette ascension », souligne le spécialiste.

Arrêter la cigarette


Dans l'idéal, il faudrait arrêter de fumer deux à trois mois avant d'essayer de faire un bébé. Chez la femme, mais aussi chez l'homme, le tabac est un ennemi de la fertilité, tout comme le cannabis. « Cela permet aussi de diminuer le risque de grossesse extra-utérine », note le Dr Jannet. En effet, plusieurs enquêtes ont montré que le tabagisme des parents est associé de manière statistiquement significative à une augmentation du risque de grossesse extra-utérine : 35 % d'entre elles seraient attribuables au tabac !

Vivre plus sainement

Cela semble être une évidence, mais il est recommandé de mener une vie saine quand on désire mettre en route un bébé : une alimentation équilibrée, de l'exercice physique régulier, un sommeil de qualité sont importants pour favoriser une bonne ovulation. Le poids, notamment doit être ni trop élevé, ni trop bas.
Une femme sur trois qui consulte pour des problèmes de fertilité souffre d'un excès de poids. Ainsi, un indice de masse corporelle supérieur à 25 (le surpoids se situe entre 25 et 30) augmente le risque d'infertilité. Avec un IMC de 27, le risque serait même multiplié par trois.

Ne pas trop attendre

Les femmes donnent naissance à leur premier enfant de plus en plus tard, souvent à la trentaine. Or, la fertilité diminue avec l'âge. Passé 35 ans, si la grossesse ne survient pas au bout de six mois à un an, surtout s'il y a des antécédents (MST, interventions, etc.) chez l'un ou l'autre, mieux vaut consulter un gynécologue avec son compagnon, sans trop attendre », conseille le médecin.
Différents examens permettront de vérifier l'absence d'anomalie ou de la traiter si besoin. En plus d'un examen gynéco, un bilan hormonal, une échographie pelvienne et un spermogramme sont généralement demandés.